Comment analyser une campagne e-mailing – Quels indicateurs et quelles données ?

Les données de l’e-mailing / Crédits : amazingmarketing.fr

La communication e-mail est devenue une composante indispensable dans un plan marketing. L’e-mailing a bien longtemps été la meilleure solution pour promouvoir des sites web, des évènements ou des produits sur internet. Faciles à mettre en place et peu coûteuses, les campagnes d’e-mailing représentent encore aujourd’hui 16 % des dépenses en e-marketing des entreprises. Une fois la campagne lancée, il est primordial d’effectuer un suivi des performances. Mais quelles sont les données à analyser ? Voici quelques éléments de réponse …

Taux de délivrabilité de l’e-mailing

C’est une mesure clé qui indique quelle proportion des messages envoyés est arrivée à destination. Tous les messages envoyés n’atterrissent pas dans la boite de réception du destinataire. En effet certains messages partent vers une adresse incorrecte, d’autres sont refusés parce que la boite mail est saturée et d’autres encore sont bloqués par le filtre anti-spam. Le problème est qu’il n’est pas à proprement parlé mesurable. Vous pouvez compter le nombre de messages retournés par le serveur, c’est le taux de rebond. Ensuite ajoutez 20% à ce chiffre (En moyenne 20% des messages commerciaux sont bloqués par les filtres anti spam) et soustrayez le total de 100% pour obtenir le taux de délivrabilité approximatif du mailing.

Taux d’ouverture de l’e-mailing

Le pourcentage de messages ouverts suite à un envoi est appelé le taux d’ouverture. Vous aurez besoin d’insérer du code HTML dans le message qui permet de savoir si le destinataire, en ouvrant le message, a commandé l’affichage d’une image témoin qu’il contient. Cette ouverture déclenchant une requête auprès de votre serveur.  Le taux d’ouverture peut être calculé par rapport à deux indicateurs : le nombre total de messages envoyés ou le nombre de messages reçus (plus intéressant). Selon les études, le taux d’ouverture des messages commerciaux avoisine généralement les 30%, cela devrait vous donner un ordre d’idée.

Email @ / Crédits : journaldunet.com

Taux de clics de l’e-mailing

Les clics sont ce qu’il y a de plus facile à comptabiliser dans le processus complet. Le nombre de clics uniques (plus utilisé) représente le nombre de destinataires qui ont cliqué sur un lien dans le message, le nombre de clics total compte en plus les clics effectués par le destinataire sur plusieurs liens du message ou plusieurs fois.  Ensuite vous allez calculer le taux de clics (CTR) par rapport au nombre de messages envoyés, de messages reçus ou de messages ouverts. Généralement on utilise le nombre de messages reçus, et le taux se situe aux environs de 12% en moyenne.

Taux de conversion de l’e-mailing

Il est important de calculer le taux de conversion (ou taux de transformation) qui indique quel pourcentage des destinataires des messages effectue une action donnée sur votre site web. On parle de plusieurs types d’actions possibles, en passant de l’achat à la demande d’informations par exemple. Le taux de conversion se calcule en divisant le nombre total de conversions par le nombre de messages reçus. On se situe en général à un taux de 4 % pour les messages commerciaux.

Newsletters et E-mailing / Crédits : ecommerce-gestion.com

La rentabilité de l’e-mailing

Comme pour toute action marketing, il convient de calculer un ROI à la réception des résultats. Il vous suffit juste de diviser le bénéfice par le capital investi. Le marketing par e-mail génère en général un ROI plus élevé que les autres types d’actions de marketing en ligne comme hors ligne.

Taux de résiliation de l’e-mailing

Une autre mesure intéressante est le taux de résiliation (ou taux de désabonnement) : le pourcentage d’abonnés qui demandent à être retirés de vos listes de mailing. Quelle qu’en soit la cause, le taux de désabonnement vous alerte des problèmes potentiels.

Pour d’autres analyses et indicateurs, c’est ici :

Quelles sont les mesures statistiques web à étudier et quelles analyses en tirer ?

Suivi des performances d’une campagne publicitaire – Mesures de la publicité en ligne à analyser

My Tips to Visit London – Transports, Accomodations and Life in the British Capital

London by night / Rights: boston.com

First article in English on this blog, and not the least interesting! I used to write in the Shakespeare’s language during my time at myMzone but it’s the first time since I came back to Paris. I would like to talk about travelling today and especially about the city where I spent 10 amazing months, London!

My experience there, was clearly unique as a personal and a professional side. I accomplished the dream of many French people who see London as a heaven place. During 10 months, I made the best of my trip there and it’s now time for me to give you some tips.

The first part will be dedicated to the tips you need to know before coming, and during the first days of your time in London. I will then talk about what to visit and finally, about where to go out.

London by Day / Rights: linternaute.com

 

How to go to London – Train or Plane to London

So, is everything ready for your trip? You should be aware that there are many ways to come to London. The simplest for people who are living in Paris, Brussels or Amsterdam is to take the Eurostar. After a little more than 2 hours you will arrive in Saint Pancras, in the center of London for a reasonable price (it depends on when you buy your tickets, but it starts from 88€ if you take it 3 months before). Otherwise, you can take the plane, which is a little cheaper but less convenient especially because you have to go from the airport to London (Only Heathrow is linked with the tube, otherwise you have to take a shuttle)

The transports in London – Tubes and buses of London

London is a city well deserved and where it’s easy to go from a point to another. You have more than 10 tube lines, usually going from zone 4-5 to the center, and I personally think that it’s well organized. Of course some of them are really crowed during rush hours, but I didn’t experience a lot of problems and it’s quite fast and very clean. Otherwise you can take one of the numerous buses you have, day and night (around 50% of the buses are 24/7). It’s a very nice experience and the buses are very comfortable. You will enjoy a pleasant way, seeing the street from your seat. I used a lot the buses because there are regulars and very useful when you come back from parties.

Where to live in London – Accommodations in London

London is a dynamic city so you won’t face any problems to find a place to live. When I went to London, I started my first week in a hostel (you have many hostels, it’s definitely a good deal for small budget, I recommend Piccadilly Backpakers Hostel where I stayed, located in Piccadilly Circus), and I found a flat which I shared with 3 others guys. It’s very easy to find a flat in London (3 days is enough), because everyone is moving. To find your flat I recommend site websites:  gumtree, moveflat, easyroomate, flatshare or spareroom. I advise you to take 1 week and to visit everything before making a decision. I came across thieves, and I finally found my room in Camden Town (very nice area) just 2 days before the end of my time in the hostel. Be also careful with the contract, don’t sign too long contract and the deposit shouldn’t be more than 1 month rent.

London Big Ben / Rights : b-europe.com

 

The life in London

The life in London is very attractive, everyone is up to do something and usually Londoners are very welcoming. You will see a lot of nationalities, and I was surprised by the open-mindedness of everyone. In one word, I guess you will love London. Just be careful of your budget, London is a very expensive city, for the transport, the rent and almost everything. Small budgets will have to tighten their belt! Last tip, the weather is very moving and very wet, be ready to face grey sky and rainy days!

To find out more about London, visit one of these two articles :

Where to Party in London ? Best Pubs, Bars, Clubs in the City

Visit London – London Sightseeing for Tourists

Quelles sont les mesures statistiques web à étudier et quelles analyses en tirer ?

Statistiques Web / Crédits helios-internet.com

Quelles mesures sont importantes pour diagnostiquer un site web ? Que ce soit pour votre site web ou pour le site web d’un concurrent, quelques mesures sont indispensables afin d’évaluer la bonne santé d’un site web. Pour certains qui sont accoutumés à utiliser des outils d’analyse tel Google Analytics ou Omniture, cet article sonne comme un rappel, pour les autres, voici les principales mesures à connaitre lorsqu’on parle d’un site web

Nombre de visites et de visiteurs

Un nombre élevé de visiteurs est signe d’un site très actif. Ici le plus important est le nombre de visiteurs uniques, symbole soit d’un SEO performant, soit d’un contenu intéressant. Bien sûr le nombre de visites est aussi primordial, puisqu’il détermine entre autres votre capacité à fidéliser les internautes. Ces mesures quantitatives sont de bons indicateurs de la popularité de votre site web.

Nombre de pages vues

Comme son nom l’indique, une page vue est l’ouverture d’une seule page par un visiteur. Celui-ci peut voir plusieurs pages durant sa visite, et il généralement préférable qu’il en ouvre le maximum. Cet indicateur vous renseigne aussi sur la qualité de la navigation sur votre site et sur le parcours client.

Temps moyen par visite

La conclusion du temps moyen par visite n’est pas toujours simple. Que l’internaute reste longtemps sur votre site pourrait paraître être une bonne chose et un signe de contenu qualitatif, mais si vous êtes un site de e-commerce, cela signifie que le call to action n’est pas efficace. Inversement, un utilisateur qui reste peu de temps sur un site peut soit être déçu par le contenu, soit satisfait de l’efficacité du parcours de navigation. Intervient alors le taux de conversion/transformation.

Taux de rebond, taux de sortie et principales pages de sortie

Le taux de rebond calcule le pourcentage de visites durant lesquelles le visiteur entre et sort par la même page sans en ouvrir une autre entre-temps. De toute évidence, il n’est pas souhaitable d’avoir un taux de rebond élevé. Parallèlement au taux de rebond, il y a le taux de sortie qui mesure le pourcentage de visiteurs qui quittent le site à partir d’une page donnée. Un pourcentage élevé signifie soit qu’une page particulière contrarie vos visiteurs, soit que cette page est dédiée à la sortie (après achat par exemple)

Google Analytics Stats / Crédits : event.e-marketingmaster.com

Pages les plus fréquentées

Il est important de savoir quelles pages sont les plus efficaces et pourquoi. Dans ce cas il faut les retravailler afin d’atteindre votre objectif de navigation, et afin de les rendre les plus attrayantes possible. Étonnamment, sur de nombreux sites, la page la plus vue n’est pas la page d’accueil

Classement des pages d’entrée

Il importe aussi de savoir où vos visiteurs arrivent le plus souvent. La page d’entrée est la première page que voit le visiteur en arrivant sur votre site. Les principales pages d’entée peuvent jouer ce rôle du fait de votre volonté ou en conséquence de leur référencement. Dans tous les cas, les pages d’entrée ont une importance cruciale puisque ce sont les premières que les visiteurs voient. Identifiez vos pages d’entrée et portez-leur une attention particulière.

Sources du trafic

Il existe différentes sources de trafic possibles :

• Le trafic de recherche : il correspond aux moteurs de recherche tel Google, Bing ou Yahoo !
• Le trafic référent ou sites référents : ce sont les sites qui contiennent un lien externe vers votre site (y compris Twitter, Facebook ou autre)
• Le trafic direct ou accès direct : le visiteur tape l’adresse du site directement ou clique sur une signature de mail par exemple.

Omniture Web Statistiques / Crédits : cross-agency.ch

Mots clés

Grâce aux outils de statistiques web, vous verrez quels mots clés vos visiteurs utilisent le plus souvent dans les moteurs de recherche. Vous saurez ainsi sur quels mots clés mettre l’accent dans l’optimisation de votre site web et quels mots clés acheter pour vos prochaines annonces PPC

Données géographiques

Ce renseignement est très précieux si vous visez un marché local ou régional. Par ailleurs, cela peut aussi vous pousser à produire du contenu dans une langue étrangère.

Outils d’analyse

Voici les plus connus :

• Google Analytics
• Omniture
• WebTrends
• Yahoo ! Web Analytics
• Unica
• MetaTraffic
• VisiStat

Pour d’autres analyses et indicateurs statistiques, c’est ici :

Suivi des performances d’une campagne publicitaire – Mesures de la publicité en ligne à analyser

Comment analyser une campagne e-mailing – Quels indicateurs et quelles données ?

« Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo Julienrenault88 ». http://www.paperblog.fr

Pinterest fait entrer la communication digitale dans une nouvelle ère

Logo Pinterest / Crédits : autourduweb.fr

Lancé en 2010, Pinterest est le réseau social qui croit le plus vite en termes d’inscriptions depuis 6 mois. Plus complet que Tumblr, et plus innovant dans son contenu que n’importe quel autre média social, Pinterest lance une nouvelle ère de communication entre la marque et sa cible.

Le principe de Pinterest

Pour expliquer son fonctionnement, sur Pinterest les utilisateurs peuvent épingler (« piner ») sur leurs tableaux (« boards ») des photos ou des vidéos, les classer en plusieurs catégories et les partager avec leurs abonnés (« followers ») soit en «likant » ou en relayant via un « repin ». On parle ici de partage d’images et de vidéos uniquement.

Le réseau touche principalement les femmes (80%) jeunes (25-44ans) qui ont un pouvoir d’achat élevé. Mais c’est avant tout un endroit où les personnes ayant une fibre artistique se retrouvent pour partager leurs passions. L’approche à utiliser est différente des autres réseaux sociaux puisqu’elle est très centrée  «Lifestyle», et est donc beaucoup plus artistique et personnelle que sur les autres plateformes. En effet, Pinterest favorise une communication moins centrée sur le cœur de  métier et d’avantage sur l’univers de la marque.

Pinterest Easyjet France / Crédits : weblife.fr

Les points forts et points faibles de Pinterest

A mon avis, il est indispensable pour les marques de mode, de luxe, ou visuelles de se lancer, tant les fonctionnalités sont nombreuses et tant les possibilités d’interactions avec la cible sont variées par rapport aux autres réseaux sociaux. Par ailleurs, tout site de e-commerce devrait aussi avoir sa page, puisque Pinterest propose la catégorie « cadeaux », sorte de plateforme de vente avec la possibilité d’afficher le prix de chaque objet.

En termes de fonctionnalités, Pinterest est tout d’abord très simple à utiliser, très intuitif et très agréable. On est comme vous l’aurez compris dans une expérience 100% visuelle et centrée sur les passions et les envies de chacun. A ce niveau, aucun réseau social n’a cette capacité d’engagement. Par ailleurs, Pinterest associe Facebook et Twitter aux partages, il n’y a donc aucune raison de ne pas cumuler les trois.

Pour l’instant le point noir de Pinterest est cette incapacité à contrôler les droits d’auteurs des images, alors que le flux de partage ne cesse de grossir.

Pinterest Page Technologie / Crédits : giiks.com

Quelle stratégie adopter sur Pinterest ?

En termes de stratégie, après création des boards, il va vous falloir faire croître votre nombre de followers tant en proposant du contenu visuel attractif. Essayez de varier les sources, travaillez des descriptions précises accompagnées de mots-clés cohérents, et n’hésitez pas à linker les images (vers votre site web par exemple si il s’agit de vos produits). Par ailleurs, vous pouvez comme décrit plus haut ajouter un prix à l’image et au produit, afin que celui-ci apparaisse dans la catégorie « cadeaux »

Lorsque j’étais chez myMzone, l’idée était de mixer images de produits et images d’autres membres histoire d’éviter toute saturation et dans le but de garder une touche artistique et créative indispensable à cette plateforme. Vous pouvez mixer selon les couleurs, les objets ou autre, bref laissez aller votre fibre créative, les résultats sont souvent positifs. Concernant l’affichage des prix, certains boards étaient clairement brandés « produits de site e-commerce », alors que sur d’autres boards nous n’affichions aucun prix histoire de rester dans l’esprit artistique des autres repins. Globalement le retour d’expérience ne nous permet pas encore de savoir ce qui est le plus efficace pour un site de e-commerce entre afficher tous les prix (le call to action est présent mais risque de refouler les utilisateurs plus axés artistique), et ne pas afficher les prix pour se fondre dans un univers facilement (le membre sera plus ouvert, mais pas de call to action).

Par ailleurs, Pinterest permet une interaction presque sans limite, vous pouvez ainsi laisser la main sur certains de vos boards. Pratique pour laisser s’exprimer un artiste ou tout simplement promouvoir des ambassadeurs. Il est aussi conseillé de demander aux gens qui vous suivent de commenter des photos que vous partagez, bref faites interagir votre cible !

Prêt à se lancer ?

Certaines marques sont déjà très efficaces et très actives sur Pinterest, en voici quelques exemples : Coca Cola, Sosh, Louis Vuitton, Yves Saint Laurent, Porsche

Pour conclure, en tant que site de e-commerce il serait bon de tenter l’aventure Pinterest pour créer du trafic sur votre site e-commerce et générer plus de chiffre d’affaire. De même si votre marque est axée un minimum création ou artistique, Pinterest va vous permettre de capter une cible attentive et qualifiée

D’autres articles sur les médias sociaux, c’est ici :

Présentation des Réseaux Sociaux de 2013 – Pheed, Path, Thumb, Vine, Medium, MySpace

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Google + pour les entreprises – Pourquoi ? Comment ?

Twitter – Facebook, quelles tendances pour 2013 ?

Google + pour les entreprises – Pourquoi ? Comment ?

Logo Google / Crédits : cnetfrance.fr

Alors que Facebook et Twitter représentent les deux réseaux sociaux préférés des entreprises, Google + lancé il y a bientôt 1 an et demi peine à convaincre. Pourtant il serait bon de penser à se lancer.

Les chiffres peu flatteurs de Google + pour l’instant

Quelques chiffres pour replacer le contexte : Google + compte à ce jour 500 millions d’inscrits, 235 millions de membres actifs sur Google (utilisant les fonctionnalités des boutons +1 dans Google Play ou Google Hangout) et 135 millions d’utilisateurs actifs dans le fil d’actualité. La première page de marque monde est Angry Birds (3,6 millions de Followers, loin des 56 millions de likers de Coca-Cola sur facebook), alors qu’en France c’est Gameloft le leader (1,4 million Followers loin devant le second Playstation avec 52 700)

On l’a bien compris, Google + se cherche encore et a pour l’instant du mal à concurrencer Facebook. Pourtant ce premier regroupe de nombreux avantages qui pourraient bien créer une nouvelle relation entre marque et client.

Utiliser Google + c’est tout d’abord avoir accès à tous ses services pré-intégrés : Google Docs, Picasa, Youtube, Google Maps, alors que Facebook ne dispose pas pour l’instant de fonction native ayant fait ses preuves.

Produits Google / Crédits: google.com

Les gros plus de Google + : son impact sur le SEO et ses fonctionnalités innovantes

Mais l’avantage numéro 1 de Google +, c’est avant tout son impact sur le référencement en termes de SEO. Google étant le leader des moteurs de recherche, il est normal que son réseau social soit avantagé dans les résultats de recherche. Dès lors apparaît le bouton +1 qui permet de recommander un contenu, et plus ce contenu sera recommandé, meilleur sera son classement. A vous donc de proposer un contenu de qualité afin de le rendre plus visible sur Google grâce à la recommandation. C’est l’expérimentation faite par un blogueur et dont le compte rendu est ici. Autre outil intéressant, le social search, qui marche encore une fois sur le principe de recommandation. Lorsque je recherche un élément, le site lors de la recherche indique en bas de page quelles personnes en ont déjà parlé sur Google+. Les personnes en question font partie de mon entourage large, c’est-à-dire mon cercle Google+ ainsi que les membres à 2 degrés de séparation, sur Google+. Par conséquent, les internautes seront potentiellement plus exposés aux contenus Google+ à l’avenir et les marques ont tout intérêt à être présent rapidement car cette page représente un support supplémentaire maîtrisé à forte visibilité.

Concernant l’utilisation de Google +, certaines fonctionnalités sont plutôt innovantes. Il apparaît que l’audience est pour l’instant mieux maîtrisée notamment grâce au système des cercles. Ainsi le contrôle de son flux est mieux géré, afin d’éviter un spamming et une pressurisation constante, on ne s’abonne qu’à ce qui nous plait (on est pour l’instant loin du like souvent forcé sur Facebook). Par ailleurs, les murs des pages sont fermés, ce qui va ravir le community manager, le risque étant moindre de faire face à un bad buzz incontrôlable.

Autre outil à suivre, l’outil Ripples, qui permet de visualiser la diffusion de contenus publics à travers le temps et les membres du réseau social. Cet outil a un fort potentiel pour les marques et peut leur servir à identifier les leadeurs d’opinion, les early-adopters et les membres les plus actifs sur la page.

Enfin, les hangouts (conversations vidéo) ouvrent une nouvelle aire de discussion, on peut ainsi mettre en avant ses clients ou des stars lors d’interviews en live. Les mots c’est bien, mais la vidéo c’est encore mieux, et les hangouts représentent une opportunité unique de discuter en face à face virtuel avec vos clients, prospects ou autres.

Eric Schmidt, président exécutif de Google / Crédits : lexpansion.lexpress.fr

Quel avenir pour Google + ?

Google + bénéficie pour l’instant (malgré lui) d’une pression faible à cause de l’inactivité de ses membres, ce qui peut être une bonne chose en termes de ROI. La cible est assez peu sollicitée, et est donc plus attentive avec des taux d’impression et d’engagement plus élevés que sur d’autres médias sociaux.

Par ailleurs, afin de convaincre les marques que Google + est le réseau social de l’avenir, la firme vient de lancer l’outil communauté (explications ici ou là). Maintenant, Google + n’attend plus que les membres soient actifs…

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La Social TV en France en 2013 – Définition, Principes et Chiffres

Twitter – Facebook, quelles tendances pour 2013 ?

Retour sur le Digital Marketing Symposium 2012 : Débats autour de la communication digitale

Digital Marketing Symposium 2012 / Crédits businessdecision

Mardi avait lieu à Paris le Digital Marketing Symposium 2012, sorte de grande réunion de la famille digitale, avec entre autres comme invités Grégory Pouy (Blogueur célèbre), Amélie Bourgeois-Dagues (Disneyland Paris), Jérôme Goldstein (Cdiscount), Damien du Chéné (Dailymotion) ou Vincent Levy (But). Je n’étais pas invité 🙂 , mais Fred Cavazza nous livre un compte rendu complet sur l’événement sur son site. L’occasion de faire un petit résumé de ce qui s’est dit, et de ma vision de la communication digitale pour l’entreprise.

Communication Digitale / Crédits frenchweb

La communication digitale centrée autour du client

La communication digitale, en perpétuelle évolution est un vrai changement pour l’entreprise dans sa manière de communiquer aux clients. Alors que auparavant la communication traditionnelle faisait passer le message de l’entreprise au client, la communication digitale instaure un échange entre le client et l’entreprise, de manière à ce que le message passe dans les deux sens. On voit d’ailleurs de plus en plus d’entreprises laisser la main au client pour la création d’un produit ou pour sa commercialisation (cf très bon article sur la co-création par thesocialclient).

Gregory Pouy explique que la communication digitale amène de nouvelles attentes de la part du client. Il n’accepte plus ce rôle passif, mais prend du pouvoir par rapport à l’entreprise. Le client attend des médias sociaux des recommandations (tests des produits et services), une prise en charge (SAV, ou simplement dialogue d’opinions), une transparence (rapport d’égal à égal), de la rapidité dans les échanges (et de l’efficacité), mais aussi des preuves de certaines promesses (vous êtes le n°1 de la relation client, alors prouvez le moi !)

Au contraire de la marque qui différencie communication online et hors-line, le client s’attend à une présence de la marque sur tous les supports. C’est peut-être la une erreur de nombreuses entreprises qui marquent trop la différence, alors que le client lui est multi-canal.

Quelle stratégie digitale ?

La question du ROI des médias sociaux

La question du ROI est aussi indissociable de la communication digitale tant il pose problème pour de nombreuses entreprises. Les indicateurs sont en perpétuelle évolution, ce qui déroute pas mal de marques. Par exemple, si le fait de liker une page Facebook était un indicateur important, il ne représente en vérité pas grand-chose puisque on peut se désabonner d’un flux tant en étant likeur (mieux vaut une audience plus faible mais active que l’inverse). Néanmoins aujourd’hui, des indicateurs comme le taux d’engagement sont universels. Avec la communication digitale, on parle plus de relationnel, d’échange et de travail dans l’esprit du consommateur. Les réseaux sociaux sont aussi et avant tout une base exceptionnelle de données à exploiter sur la cible et la clientèle (se pose là le problème des annonceurs qui confie leur communication à des agences en oubliant d’exiger des remontées sur les données, l’agence étant alors bien mieux informé sur la cible que l’annonceur). Les données collectées permettent d’optimiser l’offre, l’expérience sur le site et la fidélisation.

La nécessaire mutation des entreprises 

Amélie Bourgeois-Dagues (Disneyland Paris) explique alors que la digitalisation transforme le marketing à trois niveaux : connaissance (partie primordiale du CRM dorénavant), pertinence (évolution de la cible et de la segmentation selon des critères comportementaux et d’appartenances, beaucoup moins selon des critères sociaux-démographiques) et transparence (particulièrement en période de crise pour éviter un bad-buzz incontrôlable, n’est-ce pas monoprix ?)

Globalement on peut dire que la communication digitale est en constante évolution (cf edge rank de Facebook qui modifie profondément le taux d’engagement), et beaucoup d’entreprise marche à tâtonnement, et sont même un peu apeurées de prendre des initiatives.

2013 serait-elle l’année de la maturité digitale pour l’entreprise ?

« Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo julienrenault88 ».

Twitter – Facebook, quelles tendances pour 2013 ?

Facebook vs Twitter / Crédits : web-tech.fr

Quoi de mieux qu’un débat Twitter vs Facebook pour inaugurer ce blog ! Les deux principaux réseaux sociaux mondiaux semblent prendre pour 2013 en France différentes trajectoires, on en parle.

Facebook loin devant Twitter en France

Alors que Facebook vient de dépasser le milliard de membres, Twitter a annoncé récemment s’approcher à grand pas du demi-milliard (dont 140 millions de comptes actifs pour Twitter monde). Malgré cette photographie mondiale globale, la situation en France est bien différente. Alors que la firme de Palo Alto compte 25 millions d’utilisateurs français (donc 2,5 % des comptes mondiaux), seul 7,3 millions de comptes sont répertoriés dans l’hexagone (1,46% monde), dont seulement 2,2 millions d’actifs.

Selon l’Observatoire des réseaux sociaux IFOP, en termes de classement,  Twitter serait à la 9e place en France, derrière Facebook (54 %), MSN Messenger, Copains d’avant, Deezer, YouTube, Google+, Picasa, et Trombi. Conséquence directe, seules neuf des vingt plus grandes marques mondiales ont un compte Twitter officiel en français « régulièrement animé », indique le troisième baromètre de l’agence de communication Hopscotch. Selon cette même étude, Nokia, qui n’a pas le plus grand nombre de followers en France est la marque la plus animée et engagée.

Twitter bientôt implanté en France / Crédits: L’express

La forte croissance de Twitter dans l’hexagone

Néanmoins ces chiffres sont à relativiser, et l’année 2013 pourrait bien être celle de Twitter en France. Le réseau social du petit oiseau bleu a enregistré une croissance en termes d’inscriptions de +150% depuis un an en France et sur cette même période,  le nombre de nouveaux tweets par jour a bondit de 350%, selon Katie Stanton, responsable du développement international de Twitter. Autre signe positif pour la croissance de Twitter France, l’installation prévue au printemps prochain de vrais bureaux en France, alors que Facebook est présent en France depuis plusieurs années et a récemment inauguré de nouveaux bureaux durant l’été 2012.

Reste à savoir si le public français va franchir le pas, alors que Twitter est moins ludique que Facebook et moins axé sur l’entertainement. Personnellement je crois que 2013 sera l’année Twitter pour plusieurs raisons. Premièrement parce que Twitter est un formidable outil d’information et de partage, loin de l’utilisation personnelle et plus sociale de Facebook. Deuxièmement parce que justement, l’audience du premier réseau social mondial semble de plus enfreinte à partager sa vie et à divulguer ses informations privées, comme c’est le cas depuis plusieurs années. Je pense que l’on s’oriente de plus en plus en France vers un binôme Facebook – Twitter. Le premier parce qu’il permet de discuter, de partager photos et vidéos facilement, et le second parce qu’il informe sur nos passions et nos envies, sans être spammé comme cela peut être le cas sur Facebook.

2013, l’année Twitter ?

Reste aux entreprises à prendre le pas et à proposer du contenu interactif et intéressant pour la cible. Alors que jusqu’alors les entreprises se concentrait sur Facebook (forte audience, suivi de la concurrence, simplicité d’utilisation, …), il semble de plus en plus difficile d’être attrayant sur ce dernier (on en parlera surement plus tard ). En effet, les utilisateurs consacrent de moins en moins de temps à suivre les pages d’entreprises avec une lassitude apparente face au spamming de ces dernières. Les pages entreprises doivent maintenant être plus catchy dans un temps plus réduit pour une efficacité souvent divisée. Twitter encore peu pressurisé en France représente une formidable opportunité pour les entreprises.

Alors 2013, l’année Twitter en France ?

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